À partir du 1er juin 2025, Google appliquera une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 18 % à l’ensemble de ses services numériques destinés aux utilisateurs situés au Sénégal. Cette décision marque une étape significative dans la mise en œuvre de la fiscalité numérique instaurée par le gouvernement sénégalais en juillet 2024. 
Un pas vers l’équité fiscale dans le numérique
Depuis le 1er juillet 2024, le Sénégal impose une TVA de 18 % sur les services numériques fournis par des entreprises étrangères non établies sur son territoire. Cette mesure vise à élargir l’assiette fiscale en capturant les revenus générés localement par les géants du numérique.
Google est l’un des premiers acteurs majeurs à officialiser sa conformité à cette législation. Dès juin 2025, les utilisateurs professionnels de ses services devront fournir leurs informations fiscales locales, telles que le NINEA ou le numéro du registre de commerce, pour recevoir des factures conformes au Code général des impôts. 
Des recettes fiscales en hausse
Selon la Direction générale des impôts et des domaines (DGID), la mise en œuvre de la TVA numérique a permis de collecter plus d’un milliard de francs CFA (environ 1,7 million de dollars) au cours des cinq premiers mois. L’objectif à moyen terme est d’atteindre 10 milliards de francs CFA, en s’appuyant sur la croissance du secteur numérique.
Vers une souveraineté numérique renforcée
Cette initiative s’inscrit dans une tendance plus large en Afrique, où plusieurs pays cherchent à adapter leur législation fiscale à l’économie numérique. Le Sénégal, en adoptant cette mesure, rejoint ainsi le groupe des nations africaines qui mettent en place des politiques fiscales visant à capter une part des revenus générés par les géants du numérique sur leur territoire.
> Et vous, que pensez-vous de cette mesure ? Est-elle suffisante pour garantir une équité fiscale dans le secteur numérique au Sénégal ?
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